J'ai posté la question directement là-bas, savoir s'ils seraient ok avec un peu de analog content, du papier et un stylo. On verra ce qu'ils en disent. Mais clairement, comme je disais par ailleurs, s'il y a moyen d'enrichir l'existant plutôt que de créer une n-ième communauté qui sera à moitié peuplée, je préfère :)
De ce que j'ai pigé, des suggestions ont été faites, soit qui pourraient utiliser des trucs existants/les modifier/en ajouter de nouveaux, mais je ne vois rien de présenté comme une solution fonctionnelle. Cela dit c'est tellement technique que je peux, heu, non: que j'ai certainement raté un bon paquet d'infos. SI quelqu'un de plus calé en code lemmyesque a des infos, je suis preneur!
Malgré mes lacunes, c'était instructif pour mieux me faire une idée de comment marche Lemmy, merci :)
Thank you :)
Si tu veux je peux la créer pour toi et te mettre admin !
Merci beaucoup! Je retiens ton aimable proposition et je te relancerais si c'est opportun mais avant ça je vais d'abord aller voir la communauté suggérée. Je suis vraiment persuadé que ce dont nous manquons cruellement ici, c'est de contenu plus que de nouvelles communautés ;)
C’est un sujet qui m’intéresse aussi un peu, donc ça me dérangerait pas :)
Moi non plus, même si je me rend compte que proposer uen niche analogique dans un sujet déjà de niche... c'est la meilleure façon de ne pas générer de participations ;)
Et puis un peu de contradiction de temps en temps, ça fait du bien.
Juste faire gaffe à ne pas confondre moralisme (généralement à 2 balles, qui souvent n'est que l'équivalent verbal de la masturbation) et contradiction comme on en trouve, quand on a beaucoup de chance, dans une véritable discussion (du latin "un échange mouvementé et intense", en gros, un peu comme on en trouve dans autre chose que de la masturbation.
La contradiction, en tant qu'échange d'idées et de faits entre deux personnes qui discutent, est absolument essentielle et précieuse. Mais elle est aussi très différente que Machin ou Machine t'expliquant que "T'as tort de faire Ceci ou Cela parce que c'est bien la preuve tu toi (contrairement à eux, donc) tu ne penses pas assez à [ici, ajouter le dernier drama/souci planétaire/social/spirituel à la mode]."
Une vraie discussion, aussi intense soit-elle n'est pas moralisatrice — "t'as tort/j'ai raison". Ca, c'est un prêche.
Discuter, c'est argumenter et tenter de démontrer quelque chose, sans aucune pitié et sans réserve, mais on le fait en débattant ensemble et sans mépris, à deux et à égalité. C'est échanger des idées et des arguments avec la conscience qu'il y a un très réel danger: réaliser que ce sont nos idées et arguments qui sont foireux et que l'autre aurait en fait raison. Et, bien entendu, avoir alors l'honnêteté de l'accepter, quand ça arrive.
C'est le contraire d'un prêche, quoi. Et c'est le contraire des exemples que tu citais. Des discours où il n'y a aucun danger pour le locuteur/prêcheur qui, sans surprise, se place en position d'autorité (auto-proclamée ou pas, légitime ou pas) et donc, implicitement et à mon humble avis très malhonnêtement, te place du côté non-savant ou, pire, du côté des salauds qu'il faudrait punir pour oser ne pas être d'accord avec lui.
C'est une très vieille et une très grosse ficelle, mais elle marche aujourd'hui mieux que jamais. Malheureusement.
Si je renie mes amis à cause de ça, je vais vite ne plus en avoir aucun.
C'est une possibilité très réelle. Comme je pense l'avoir signalé (j'ai pas relu), nous ne croulons pas sous les 'amis'. Mais on apprécie celles et ceux que nous avons la chance "d'avoir".
Le lien avec les “woke”, c’est que je commence à comprendre, sans adhérer, ceux qui se qualifient d’anti-wokes.
Si je peux me permettre (sinon, ignore ce qui suit), tu commettrais une grossière erreur. D'ailleurs, t'es pas loin de t'en rendre compte toi-même quand tu écris:
Des cons qui vont sur-réagir aux discours moralisateurs. Je n’en suis pas là, mais des fois j’ai envie
Si je te disais: 'tu sais, je ne suis pas raciste, mais des fois je comprends ceux qui en ont marre des étrangers", tu seras d'accord pour dire que si, en fait, je suis un con de raciste moi aussi, n'est-ce pas? Et tu aurais raison.
Car, sauf faire appel à une logique inconnue de moi, rien ne permet d'avoir d'un côté un raciste qui aurait raison dans un cas unique (quand c'est moi qui suis raciste) et de l'autre côté la masse des autres racistes qui auraient tort le reste du temps (lorsque ce n'est pas moi qui suis raciste). Une même chose ne peut être elle-même et son contraire.
Si tu penses que c'est 'le wokisme' le souci et pas la personne avec qui tu parles, peu importe ses origines ou idées, tu raisonnes comme un raciste raisonnerait.
Si tu veux critiquer tel ou tel propos, telle ou telle idée, tel ou tel quoi que ce soit, ce que tu tout le monde devrait pouvoir faire librement, c'est utile de commencer par refuser ta propre paresse (et moi la mienne, hein: on est tous concernés) d'une pensée réflexe caricaturale... Exactement comme tes amis qui te font la morale lors de vos soirées ne... font pas ;)
Bref, ce que je dis et rien... de toute évidence, c'est du pareil au même.
Edit: typos.
on n’a plus vraiment le temps pour ça
Le temps est tellement plus précieux que n'importe quoi d'autres. C'est bien de choisir avec qui on le passe.
Cela dit nous n’avons pas grand mérite à suivre cette règle. Ma moitié et moi (nous avons plus de 50 ans) avons en effet la chance (?) d'être, heu... disons d'appartenir à certaines de ces minorités qui, à notre époque si accueillante envers les différences, ne nous valent pas que les plus chaudes amitiés ni des accueils toujours enthousiastes, où que nous allions. C’est évident, mais ça n'a également rien de nouveau.
La seule vraie différence, c’est que de nos jours la haine et la connerie ne sont plus honteuses et ne se cachent plus (merci, la presse et merci les journalistes). Tout ça pour te dire quoi?
Ah oui, c'est très jeune que nous avons appris à appliquer cette règle qui est la nôtre de filtrer avec qui nous passons notre temps. Du coup, on ne se pose plus la question et on va écarter non seulement les hargneux/ses (peu importe la ‘raison’ ou la ‘légitimité’ de leur haine) mais aussi un max de ce qui nous semblent être des con(ne)s. C’est sûr, c’est très subjectifs et source très probable d’erreurs de jugement, on assume.
Note que ça nous permet aussi d'apprécier la compagnie de personnes avec lesquelles nous avons très peu voire aucune affinités personnelles, parce qu'elles ne sont pas connes et/ou elles ne sont pas hargneuses de ce qui ne partage pas leurs idées/ce qui est différent. Mais c'est une toute autre discussion qu'il faudrait entamer, là.
Merci pour le lien! Je vais regarder ça. C'est clair que si on peut éviter de créer une n-ième communauté, et enrichir l'existant, je suis pour.
Pour ce qui est de changer d'instance, en soi c'est pas un souci. Mais ça voudrait dire que je dois me créer un second compte, ce qui m'ennuie.
Pour info, chez sh.itjust.works ils m'ont autorisé à administrer une de leurs communautés à peu près abandonnée (que j'essaye de dynamiser un peu: https://jlai.lu/c/journaling@sh.itjust.works) sans devoir me créer un compte chez eux, ce qui m'arrange bien. Je ne pense pas qu'il soit possible d'en créer une toute nouvelle sans d'abord se créer un compte, par contre?
It doesn’t need to be much, a 20 minute walk each day is way better than none at all.
Exactly, I could see the effect on me (body and mind...soul?) very quickly, and back then I walked not much at all :)
Comme les autres, c'est quoi le lien avec les wokes?
Mon seul conseil n'en sera pas un, ce sera juste un partage d'expérience: ma moitié et moi choisissons soigneusement les personnes avec qui nous passons du temps, surtout le temps dit libre mais pas que. En bonus à ce non-conseil: aussi impopulaire que ça puisse sonner aux chastes oreilles de notre époque baignée d'amour et de tendre fraternité, nous n'hésitons pas rafraîchir ce tri aussi souvent que cela nous semble utile.
Sinon, pour info, lorsque nous avons pris conscience de la merde qui se profilait, ma moitié et moi avons cessé de prendre l'avion vers la fin des années 90s (et on a plus jamais mis les pieds dans un avion), on n'a pas de voiture non plus, on a choisi de vivre dans un tout petit appartement, on consomme le moins qu'on peut , on fait durer au max tout (y compris les fringues), on ne part plus en vacances dans des endroits exotiques (local-only, et pas très souvent) et, cerise sur ce gâteau des horreurs écolo-militantes, on essaye même de réparer un max de choses (par exemple en apprenant la couture, moi à 40 ans, et l'électronique et la soudure, à 50 piges passées ou en passant à l'open source pour l'informatique et jeter moins de matos parce que Apple a décrété qu'il était temps d'acheter un nouvel ordi ou qu'elle a décidé que pouvoir le réparer c'est trop has been).
Bref, Il y aurait donc un risque réel que si nous passions une soirée ensemble tu nous considères comme faisant partie de ce groupe de casses-bonbons... Sauf que, en réalité, non car nos choix personnels ce n'est pas un de nos sujets de conversation, ni pour les (rares) gens que nous fréquentons. Mais là on revient à mon tout premier non-conseil: (oser ?) choisir avec qui passer son temps.
Car, comme aurait pu dire Brassens,
Le temps (et qu'ils soient woke ou pas) ne fait rien à l'affaire,
Quand on est con, on est con.
;)
If more of us were doing that, the world would most certainly be a much, much less shittier place than it is!
Walking. Long daily walks.
It changed (& helped save) my life.
Edit (to give some context):
When I started to walk, I was barely able to walk at all. Like, really, a few steps to get to the mailbox would kill me and have me lay on bed for hours. I was in a really bad, bad shape (in the head too). Nowadays, I will walk 8-10km every single day and, added to that, I will go everywhere walking if at all possible. I'm still not an athlete but at the least my body is not a dead weight anymore (I feel better in the head too). And it all changed the day I decided I would simply walk a little more. A few steps at first, and then more, and then more. I was impressed by the huge impact of a seemingly little change. I celebrated each 'win' (the first time I walked the block, the first kilometer, and so on) and I never blamed myself for the (many) fails. Instead, I tried to analyze the reasons why I failed so I could do better next time.
They need to regularly take a shit, like everybody else. They just use more expensive toilet paper I suppose.