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this post was submitted on 20 Jul 2023
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France
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Hop, !france@lemmy.world c'est finit, merci de migrer sur !france@jlai.lu
founded 1 year ago
MODERATORS
Observateur distant de l’actualité judiciaire française, j’ai une hypothèse (superficielle à ce stade) que les récidivistes et réitérants représentent une part disproportionnellement élevée des délits et crimes.
Les preuves dont je dispose sont essentiellement anecdotiques : des faits divers rapportés dans la presse dont les auteurs étaient déjà très “défavorablement connus” pour des faits similaires, selon la formule consacrée. Certains en ont appelé au retour des peines plancher, ou l’instauration de peines exponentielles.
Existe-t-il des données publiques juxtaposant le nombre de délits et de crimes commis en France d’une part, et les antécédents judiciaires de leurs auteurs d’autre part ? Ce qui permettrait de faire une analyse de Pareto (et le cas échéant rejeter cette hypothèse).
Données ou pas, tu te bases sur des faits divers sélectionnés par une ligne éditoriale, c'est-à-dire, statistiquement parlant, sur du vent.
Je n’ai pas indiqué mes sources, donc il me semble inopportun de juger d’une éventuelle ligne éditoriale - en l’occurrence, c’est la moyenne de plusieurs sources.
Par ailleurs, que ce soit du vent ou pas, une hypothèse n’est que cela - une suspicion qui attend d’être confrontée à des données. Je viens ici pour demander si ces données existent.
Je ne comprends pas trop cette attitude qui consiste à sous-entendre que la démarche ne vaut rien car elle n’est pas fondée, lorsque mon but est justement d’en tester le fondement. Cela va un peu à l’encontre de l’esprit de discussion de ce fil, me semble-t-il.
Pardon, je crois qu'on s'est mal compris, tu parlais de « preuves », je voulais juste te dire que la fréquence à laquelle un fait divers est rapporté dans la presse ne prouve rien statistiquement sur ce fait divers en lui-même (mais peut permettre de prouver des choses concernant sa couverture médiatique), par contre ils peuvent capter ton intérêt et t'amener à chercher des preuves.
J’ai juxtaposé “preuves” et “anecdotiques” précisément pour signifier qu’elles n’en sont pas, et qu’elles relèvent de l’anecdote. J’aurais effectivement dû plutôt utiliser le terme “indices” ou “présomptions” pour être moins ambigu.
C'est de ma faute, je suis étudiante en sociologie, j'ai l'habitude de parler de ce genre de choses en cours, où on accorde beaucoup d'importance à la valeur de nos preuves. Je ne voulais pas dénigrer ton intérêt pour ce sujet, je n'y connais rien, et je n'ai pas de commentaire à émettre dessus.
Je compatis, j’ai deux masters et un doctorat, donc la méthode scientifique et la recherche, je connais bien.
Après, je vis et bosse dans un pays Anglo-Saxon depuis très longtemps, et dans ma tête le mot était “evidence”, que j’ai maladroitement traduit par preuve, qui est excessif dans ce contexte.
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