oeil

joined 1 month ago
[–] oeil@jlai.lu 2 points 2 hours ago* (last edited 1 hour ago)

Je ne saurais te répondre précisément car je ne suis pas arabophone, mais de ce que j'ai cru comprendre, c'est un peu comme si un espagnol parlait avec un argentin et un colombien. Les accents, vocabulaires et parfois conjugaisons ne sont pas les mêmes mais ils arrivent à se comprendre. Un peu comme nous avec les québécois ou les locuteurs de différents créoles. Et c'est plutôt du dialectal qui est utilisé. L'arabe dit littéral ou littéraire est la langue de l'écrit. Tout le monde ne la maîtrise pas. Ce qui veut dire que l'arabe dialectal en France est composite, non uniforme, même s'il y une prédominance des dialectes maghrébins en raison de notre histoire coloniale. Mais quelqu'un ici saura sans doute mieux répondre que moi !

Pour info, l'arabe dialectal est la seconde langue la plus parlée en France (6% de la population).

[–] oeil@jlai.lu 2 points 2 hours ago (1 children)

Ceci dit, on utilise bien du cacao pour faire un chili con carne. Des graines de tomates cacaotées et pimentées pourquoi pas !

[–] oeil@jlai.lu 2 points 4 hours ago* (last edited 4 hours ago) (1 children)

Faire mariner les graines dans du sirop de chupa chups ahem. Est-ce que tu te moquerais pas un piti peu de moi ?

[–] oeil@jlai.lu 3 points 4 hours ago (7 children)
[–] oeil@jlai.lu 2 points 4 hours ago* (last edited 4 hours ago) (13 children)

C'est quoi toutes ces graines de tomates avec marqué chocolat ? Tomates chupa chups ??

[–] oeil@jlai.lu 2 points 4 hours ago (1 children)
[–] oeil@jlai.lu 1 points 18 hours ago* (last edited 18 hours ago)

Au moins, sur ravelry, on peut se faire une idée avec les réalisations des utilisateurs et utilisatrices avant de faire un achat... Mais c'est bon à savoir afin de redoubler de vigilance.

Celui-là meow knit

[–] oeil@jlai.lu 4 points 18 hours ago* (last edited 18 hours ago)

À ma connaissance, certaines demandes de remboursement de produits affection longue durée passent déjà uniquement par papier (en envoyant des code-barres spécifiques) ou par une app (en les scannant). Pas possible de faire sa déclaration par le site internet. Donc, si on supprime les formulaires cerfa petit à petit, en demandant à des gens de scanner des qr code via l'app ameli, sans même avoir des difficultés à utiliser une app, ça demande déjà :

  1. d'avoir un smartphone
  2. d'avoir un smartphone récent, avec la bonne version d'OS permettant d'utiliser l'app
  3. devoir passer systématiquement par l'apple store ou le playstore car à ma connaissance, ameli n'est dispo que sur ces magasins.

Donc cela ajoute aux problèmes d'accessibilité et de moyens financiers, ceux de la surconsommation numérique (en contradiction avec les recommandations de l'ADEME et la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) instaurant le bonus réparation) et de la liberté de choix.

[–] oeil@jlai.lu 2 points 20 hours ago (2 children)

Je viens de prendre connaissance avec retard du phénomène des fausses images et de patrons au crochet et tricot conçus par IA. Je ne suis pas du tout sur les réseaux sociaux (à part celui-ci et ravelry) donc c'est la première fois dont j'en entends parler, même si ça ne m'étonne pas. Vous en avez déjà vu ?

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/03/16/la-communaute-tricot-et-crochet-se-mobilise-contre-les-arnaques-a-l-intelligence-artificielle_6222339_4408996.html

Selon les cas, derrière les images alléchantes générées par IA sont vendus des patrons de base, mais authentiques. Parfois, le texte est accompagné d’instructions plus ou moins fantaisistes générées par le robot conversationnel ChatGPT. D’autres ne s’encombrent même pas de telles considérations et se contentent de voler leurs patrons ailleurs. Le prix, lui, tourne autour de 3 ou 4 euros – c’est le cas de ceux de la boutique de Rebecca – mais peut monter au-delà de 10 euros.

https://luniversdelalu.com/reconnaitre-du-crochet-fait-par-une-ia-super-facilement/

[–] oeil@jlai.lu 3 points 1 day ago* (last edited 1 day ago) (1 children)

J'imagine que le problème soulevé ne concerne pas que le monde de l'open source ? Au sens, est-ce que ça pourrait provoquer des dysfonctionnements de sites institutionnels par exemple ?

[–] oeil@jlai.lu 1 points 1 day ago

#SUTOM #1171 4/6

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https://sutom.nocle.fr/

[–] oeil@jlai.lu 1 points 1 day ago

J'ai aussi vu quelque part que si tu tricotes avec la même pelote pour les deux chaussettes (en prenant fil intérieur et fil extérieur), passer les deux fils dans les trous d'un bouton aide à empêcher l'emmêlement.

On doit pouvoir tricoter tout ce qui est gants et mitaines par deux aussi.

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Œuvres en papier végétal (lolagreenwich.com)
submitted 4 days ago* (last edited 4 days ago) by oeil@jlai.lu to c/cueillette@jlai.lu
 

Il y a quelques années, j'ai participé à un stage de fabrication de papier végétal. En retombant sur mes créations, j'ai pensé que cette technique pouvait intéresser cette communauté ! Je vous mets donc le lien du site de la créatrice avec qui j'ai réalisé cette initiation, pour vous donner une idée de ce qu'on peut faire et de la technique. Également ce joli reportage qui présente l'atelier de Viviane Fontaine.

Pas beaucoup de matériel nécessaire. Il faut pouvoir pratiquer la cueillette, avoir un peu d'espace et surtout beaucoup de patience.

Processus de fabrication du papier végétal

Il y a toujours 3 acteurs dans la fabrication d’une feuille de papier végétal : la main, la pulpe et l’eau…

Le processus de fabrication du papier végétal demande une longue et minutieuse préparation, afin d’extraire la fibre de cellulose qui compose ces végétaux :

🍁 Pour commencer, la cueillette des végétaux dans la nature, étape indispensable pour apprendre à reconnaître les plantes qui contiennent suffisamment de fibre de cellulose pour faire du papier

💦 Rinçage des plantes pour éliminer les résidus de terre, de brindilles et autres diverses plantes

🥣 Cuisson des végétaux dans une grande marmite dans un mélange d’eau et lessive de soude

♻ Recyclage de l’eau de cuisson jusqu’à 8 fois. Après cela elle est inoffensive et peut être éliminée

💧 Rinçage de la fibre de cellulose à l’eau courante afin de la nettoyer de toutes ses impuretés et de la lessive de soude

🔲 Fabrication des feuilles dans l’eau froide avec un tamis. Contrairement au papier recyclé ou chiffon, le papier végétal ne se fabrique pas en puisant la pulpe qui est dans l’eau du bac, mais en la disposant délicatement sur le tamis de la forme

✅ Pour finir, le dernier des ingrédients de cette potion, le séchage sous presse. Cette étape est indispensable pour permettre aux fibres de bien coller les unes aux autres, car aucun liant, aucune colle n’est ajoutée à la pulpe

 

publication croisée depuis : https://jlai.lu/post/16541080

Rouen ; musée Flaubert et d'histoire de la médecine. Matériaux - techniques : tissu (cousu, brodé), os, cuir, coton, bois, fer

Angélique Marguerite Le Boursier du Coudray, née en 1712, était la première sage-femme française à enseigner en public l'« art des accouchements ».

Après avoir été maîtresse sage-femme au Châtelet à Paris pendant seize ans, elle retourne en Auvergne en 1754 et commence à donner des cours gratuitement aux femmes en charge d'accouchements en milieu rural. Pour rendre ses cours « palpables », elle invente un mannequin fait de bois, carton, tissus, coton, reproduisant en grandeur nature le bassin d'une femme en couches, ce qui permet différentes manipulations ; il est approuvé en 1758 par l'Académie de chirurgie. Louis XV lui accorde en 1759 un brevet et une pension : elle va donner des cours dans tout le royaume.

Lien Wikipédia

Plus de photos et d'informations ici sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine du ministère de la Culture

 

Rouen ; musée Flaubert et d'histoire de la médecine. Matériaux - techniques : tissu (cousu, brodé), os, cuir, coton, bois, fer

Angélique Marguerite Le Boursier du Coudray, née en 1712, était la première sage-femme française à enseigner en public l'« art des accouchements ».

Après avoir été maîtresse sage-femme au Châtelet à Paris pendant seize ans, elle retourne en Auvergne en 1754 et commence à donner des cours gratuitement aux femmes en charge d'accouchements en milieu rural. Pour rendre ses cours « palpables », elle invente un mannequin fait de bois, carton, tissus, coton, reproduisant en grandeur nature le bassin d'une femme en couches, ce qui permet différentes manipulations ; il est approuvé en 1758 par l'Académie de chirurgie. Louis XV lui accorde en 1759 un brevet et une pension : elle va donner des cours dans tout le royaume.

Lien Wikipédia

Plus de photos et d'informations ici sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine du ministère de la Culture

 

Curiosité faisant partie de la collection de la Maison Mantin, à Moulins, en France. La collection compte également un rat empaillé jouant du violin.

 

Il y a des patrons gratuits :)

 

Nouveau numéro sur l'histoire des petites mains de la mode : "broder, tisser, coudre, tricoter, confectionner de la dentelle, fabriquer de la maille, repriser, travailler le cuir, tatouer, façonner des gants..."

La mode à pleines mains. « Seconde main », « petites mains », « main » du tissu... Le langage, têtu, nous rappelle ce que le récit enchanté de la mode efface souvent soigneusement : ce lien si intime entre la main, la couture et le vestiaire. Comme si le vêtement pouvait exister sans les gestes qui le taillent, l’assemblent, le fabriquent ; comme si une robe se portait sans mains pour la boutonner ou l’arranger ; comme si nos mains – baguées, gantées, manucurées ou abimées – étaient une part un peu négligeable du corps de mode. La féérie de la mode requiert d’en oublier le prosaïque, le laborieux, les ajustements permanents. Elle tient en de somptueuses silhouettes sans contingences, dont certaines parts seulement sont mises en gloire : jambes, seins, visages, tailles, bras parfois... Les chercheurs eux-mêmes, accompagnant le mouvement à leur façon, ont rarement regardé les mains, que ce soit en leurs gestes travailleurs ou leurs parures exhibées. Comme si, par leur évidence, elles risquaient de gâcher la poésie des apparences. L’idée d’intelligence de la main a certes nourri nombre de débats depuis Aristote, tout comme la question des liens entre main et outils ; et l’on peut observer un regain d’attention pour les artisanats, les techniques et les manières de faire. Tout cela n’efface pas un insistant mystère : ce que la mode doit et fait à nos mains. Modes pratiques : ce sixième numéro l’est donc sans doute comme jamais. En son cœur, en effet, des techniques et des gestes : broder, tisser, coudre, tricoter, confectionner de la dentelle, fabriquer de la maille, repriser, travailler le cuir, tatouer, façonner des gants... Tout l’envers du décor et le hors champ s’y dévoilent. Et, avec eux, des femmes et des hommes, artisans de métiers perdus ou négligés – brodeurs ou maroquiniers, tisserands ou ouvrières de l’aiguille – et des industries peu souvent racontées : ganteries de Millau ou premières fabriques de gants de boxe. Leur histoire y est relatée, par les mots des travailleurs ou ceux des chercheurs, qui disent les façons de faire, les apprentissages, les blessures et les joies. De mains en mains, se tisse ainsi un récit industrieux, social et symbolique. S’y révèlent les parentés techniques des gestes de la mode avec ceux de peindre ou de cueillir, et la fertilité intellectuelle de la pratique pour celles et ceux qui l’écrivent. S’y lisent les pouvoirs d’émancipation ou d’affirmation d’un savoir-faire – pour les femmes tatoueuses et tatouées de l’hôpital Broca ou pour des détenus en Angleterre. S’y raconte la force symbolique des gants et de leurs usages codifiés, jusqu’à leur contemporaine disparition. S’y lit le récit social délivré par les mains contrôlées des domestiques ou meurtries des ouvrières et ouvriers. S’y montre aussi la portée poétique et métaphorique des mains mises en scène dans la littérature et au cinéma. Car les jeux de mains et du vestiaire ont une histoire : où placer ses mains dans l’Antiquité romaine, en ces temps sans poches cousues ? Comment jouer de ses mains et de ses manches en cours d’assises ? Que signifiait retrousser sa robe au XIXe siècle ? Quel sens donner aux poses des mains dans le magazine Vogue ? Comment voler, d’une main habile, dans les poches ? Sans toutes ces mains, pas d’histoires de mode.

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Le train au cinéma (bibliotheques.paris.fr)
submitted 1 week ago* (last edited 1 week ago) by oeil@jlai.lu to c/chemindefer@jlai.lu
 

Une sélection de 108 films pour les cinéphiles ferroviphiles (ou les ferroviphiles cinéphiles, au choix).

MàJ : remplacement de "ferrovipathes" par "ferroviphiles"

 

publication croisée depuis : https://jlai.lu/post/16234338

Un article très intéressant de Modes pratiques, la revue d'histoire du vêtement et de la mode publiée par l'École supérieure des arts appliqués Duperré et par l'Institut de Recherches Historiques du Septentrion.

L'histoire du fameux tricot islandais, notamment comme monnaie d'échange coloniale et moyen de subsistance. On y explique également que tout le monde tricotait à la maison : hommes, femmes, enfants...et que les aiguilles circulaires datent de 1930 !

 

Un article très intéressant de Modes pratiques, la revue d'histoire du vêtement et de la mode publiée par l'École supérieure des arts appliqués Duperré et par l'Institut de Recherches Historiques du Septentrion.

L'histoire du fameux tricot islandais, notamment comme monnaie d'échange coloniale et moyen de subsistance. On y explique également que tout le monde tricotait à la maison : hommes, femmes, enfants...et que les aiguilles circulaires datent de 1930 !

 

This is a project for anyone who wants to throw something at the wall every time an article comes out about how more of our rights are being stripped away but also doesn’t want to break their fish tank/flower vase/television/porcelain cat figurine in the process.

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